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Culture

Votre veste en cuir est tout un monde

Pour Tamara Santibañez, le cuir est bien plus qu’une matière à connotation sexuelle.
Tamara Santibañez - Landscape II (Massif) - 40" x 60" Oil on canvas, 2016. Image courtesy of Slow Culture Gallery

À première vue, les œuvres de Tamara Santibañez semblent être purement représentatifs mai sont en réalité pétris de ses propres obsessions. L’artiste new-yorkaise présente à la galerie Slow Culture, à Los Angeles, sa première exposition personnelle : une série de d’huiles sur toile qu’on prend d’abord pour de sombres paysages mais qu’on devine ensuite être des vêtements en cuir. Elle l’a judicieusement intitulée Landscapes. Ces plis fascinants traduisent ses interrogations sur sa relation à l’objet, relevant du fétichisme assumé.

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« Pour être honnête, je suis fétichiste du cuir », admet Santibañez à The Creators Project. « D’une certaine manière, mes peintures sont un moyen de partager ma relation émotionnelle à la matière. Elles peuvent êtres vues de différentes manières, comme forme ou texture pure, mais je ne peux pas renier cette obsession. » La jeune artiste refuse que ces œuvres soient réduites à une simple connotation sexuelle : « C’est bien plus que ça. » Elle ajoute : « Je trouve que cette matière est tellement chargée — c’est d’abord et avant tout de la peau, deuxièmement c’est imprégné d’infinies connotations culturelles. »

Landscape I (Summit), 2016

Landscape III (Isthmus), 2016

Landscape IV (Peaks), 2016

Vue de l'exposition “Landscapes” à la galerie Slow Culture

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Dans l'atelier de l'artiste. Photo : CJ Parel

« Landscapes » est à voir jusqu’au 22 octobre 2016 à la galerie Slow Culture, à Los Angeles. Cliquez ici pour plus d’infos et pour voir le reste du travail de Tamara Santibañez.