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Culture

Neri Oxman imprime en 3D la mode de l'exploration interstellaire

Sur Jupiter, on s'habillera de vêtements infestés de bactéries.
Oxman's design for Saturn. Image: ​Stratasys

Cet article nous vient de Motherboard

Image:  Stratasys

Ce n’est pas la première fois cette année qu’on imagine le futur des combinaison spatiale – rappelez-vous ce concours de la NASA qui avait débouché sur ça – mais si ce n’est pas une premiere, il faut tout de meme souligner l’originalité du projet du designer et architecte Neri Oxman.

C’est au MIT et au croisement de la biologie, du design et de l’ingénierie que Oxman a eu l’idée de cette série de “wearable skins” étudiée pour l’exploration interstellaire. Si elles attirent le regard, les pièces qui composent ces vêtements du futur sont en matériaux synthétiques et imprimé en 3D. La particularité du projet est d’avoir été pensé pour permettre l’extension, sur les différentes parties des vêtements, de micro-organismes. Lors d’une récente conférence de presse, Oman expliquait qu’il était, selon elle, nécessaire de développer un processus biologique spécifique à la planète visitée et ce directement sur le matériaux.

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Par exemple, un melange de tel et telles bactéries permettrait de convertir les hydrocarbures de Saturne en nourriture et sur la lune de développer des algues qui produiraient, à terme, de l’oxygène. “Le futur du wearable se trouve dans l’extension de nos propres corps, nous nous devons de limiter les frontières entre nos corps et son environnement.” explique Oman.

Si toutefois vous vous trouvez du coté de Francfort, rendez-vous du coté d’EuroMold pour voir la 3D printing exhibition et ce jusqu’a demain. Sinon, vous pouvez toujours regarder, ci-dessous, ce que vous porterez lors de votre prochain road-trip sur Mercure :

Jupiter

Mercury

Moon